Sportif du mois de janvier 2020

BRAVO Marc-Antoine !!!

Lors des championnats de France de natation disputés à Sarcelles, le Denaisien Marc-Antoine Olivier a décroché le titre national du 5 km indoor avec à la clef un nouveau record de France en 52’02’’44.

Fin janvier, c’est en bassin que le Denaisien Marc-Antoine Olivier s’est illustré.

D’abord vendredi 24 janvier au meeting de Saint-Germain en remportant le 1500 m en 15’17’’55, devançant notamment David Aubry, l’habituel leader tricolore sur la distance.

Malgré une petite douleur, Marc-Antoine Olivier a enchaîné samedi 25 janvier de la meilleure façon à Sarcelles en décrochant le titre national du 5 km indoor avec à la clef un nouveau record de France en 52’02’’44.

Le Denaisien a nettement dominé la jeune garde tricolore, le Lillois Jean-Baptiste Clusman, quatrième du général en 54’14’’04 prend ainsi la médaille de bronze en juniors 3. Le Dunkerquois Sébastien Dureux a pris la cinquième place en 54’16’’02 et son camarade de club, Jules Wallart, huitième en 54’44’’44 intègre également le top 10.

Tous les voyants sont donc au vert à six mois des Jeux olympiques pour le médaillé de bronze 2016 sur 10 km en eau libre

Source : Site internet de la Voix du Nord

Page Facebook de Marc-Antoine Olivier

Page Facebook de Denain Natation La Porte du Hainaut

Pour plus d’informations :

Page Facebook de Marc-Antoine Olivier

Page Facebook de Denain Natation La Porte du Hainaut


Sportive du mois de février 2020

BRAVO Albane !!

Albane Dubois, licenciée au club de Voile de Gravelines, et sa coéquipière Lili Sebesi, ont pris la 4e place des championnats du Monde 49er-FX qui se sont déroulés à Geelong en Australie. Une très belle performance pour le duo féminin dont la série n’est pas encore qualifiée pour la France mais qui marque des points pour être sélectionné pour les Jeux Olympiques de Tokyo.

Récit de la medal race par Lili Sebesi et Albane Dubois

« Deux manches de finales ce matin dans des conditions de vent oscillant. Nous nous classons 6e et 6e ! Régulières, cela nous permet de remonter à la 3e place au classement général avant l’ultime manche compte double du championnat, la MEDAL RACE. On continue de prendre manche après manches, détendues, ensemble, et à naviguer de façon intelligentes.

Vers 15 h 00 : Place à la Medal Race. Le vent est monté 15-18 nœuds ! Ca va être sport.

Les 1ère et 2e au classement général sont assurées d’avoir une médaille avant la Medal Race grâce aux écarts de points. Mais nous, notre médaille est loin d’être assurée car les écarts de points sont serrés. Les 7 autres équipages de cette course peuvent également prétendre, comme nous, à la 3e place.

Nous décidons d’aborder cette course en restant sur ce qu’on sait faire, s’appliquer à suivre le vent! Nous partons au comité pour pouvoir virer rapidement et se « mettre à l’endroit » comme on dit dans le jargon. C’est à dire pouvoir suivre les oscillations du vent.

Et malheureusement une dernière bascule à gauche permettra au paquet situé à notre gauche de repasser devant après avoir été très bien placée en début de manche.

Bref, nous finissons 8e de cette Medal Race et 4e de ce championnat du monde 2020! Ça sera donc une médaille en chocolat.

Forcément un peu déçues de perdre le podium, mais ça va, on aime bien le chocolat.

Plus sérieusement, si on nous avait dit il y a 15 jours qu’on ferait 4e mondiale sur ce Championnat, on aurait signé cash, alors cette perf’ à 6 mois à peine des JO, on la prend ! On espère pouvoir vous annoncer d’autres bonnes nouvelles prochainement. »

Pour plus d’informations : Page Facebook de Lili Sebesi et Albane Dubois - Banzaï Sailing Team Page Facebook de Gravelines Voile


Sportif du mois d’août 2020

BRAVO Mewen !!

Le jeune nageur amiénois âgé de 18 ans a remporté les 50 m dos et 100 m dos du meeting des Sept collines à Rome, ce qui en fait le quatrième performeur français de tous les temps.

Mewen Tomac (1,79 m, 73 kg) a marqué les esprits, en août à Rome, lors du trophée des Sept Collines. Vainqueur du 100 m dos en 53’’29, le nageur d’Amiens a prouvé qu’il avait le niveau pour intégrer une finale mondiale ou olympique. De quoi faire des Jeux de Tokyo, reportés à l’été 2021, un objectif avoué. « La saison dernière, je pense que ça aurait été trop juste pour me qualifier, indique le jeune homme de 19 ans. Ou alors, ce serait passé ric-rac. Avec un an de plus, ça change la donne, surtout avec le temps que je viens de réaliser. Je voulais m’approcher de 53’’5 et j’ai fait encore mieux. C’est motivant. »

Même le confinement n’aura donc pas entravé sa marche en avant. « Nous en avons profité pour faire de la musculation. J’ai ainsi développé ma force pour la transférer dans l’eau. Au final, j’en ai retiré du positif. »

Le Normand de naissance, qui s’est illustré en juniors durant l’été 2019, en se parant d’argent aux Championnats d’Europe et de bronze aux Mondiaux sur le 200 m dos, a connu sa première sélection en équipe de France A, l’année dernière lors des Championnats d’Europe en petit bassin de Glasgow. « Il se construit et se réalise petit à petit, se félicite Mathieu Neuillet, son entraîneur depuis quatre ans. Il franchit les paliers étape par étape, tranquillement, à son rythme. Ce qui est satisfaisant, c’est que tout ce qui est mis en place autour de lui, au niveau mental par exemple, ou bien de la musculation et de la nutrition, lui est bénéfique, parce qu’il y amène de plus en plus d’intérêt. Il a aussi une attention de plus en plus importante à l’entraînement. »

Jusqu’où peut-il aller ? « Aujourd’hui, je n’en sais rien, répond Mathieu Neuillet. Mais plus on le voit évoluer, moins on imagine de limites. À partir du moment où tu y crois, la limite n’existe plus de toute façon. Il est jeune, il a du talent et il est doué. Mais surtout, il est travailleur, humble et consciencieux. Il a déjà atteint un niveau de performance plutôt remarquable, qui peut laisser présager un bel avenir. »

Devenu le quatrième meilleur performeur français de tous les temps sur le 50 et le 100 m dos, Mewen Tomac ne souhaite pas se restreindre à cette seule nage. Pas plus que Mathieu Neuillet : « Il est aussi capable de tirer son épingle du jeu en crawl, en 4 nages, et quand tu as la faculté de t’exprimer dans toutes les nages, ça rend les choses plus ludiques et intéressantes à l’entraînement. Je préfère développer toutes les filières pour le rendre encore plus fort dans sa nage de prédilection et lui permettre d’élever son niveau sur ses autres nages. Comme ça, si demain le dos le lasse un peu, il aura d’autres possibilités. Il pense aux relais également. »

En attendant, c’est bien sur le 100 et le 200 m dos que l’étudiant en DUT gestion des entreprises et des administrations cherchera à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo. En mettant toutes les chances de son côté.

Source : Site internet du Courrier Picard

Pour plus d’informations : Page Facebook de Mewen Tomac

Page Facebook de Amiens Métropole Natation


Sportif du mois de septembre 2020

BRAVO Adrien !!

Adrien Bart, licencié à l’ASL Grand Arras, a participé le samedi 26 septembre 2020 à Szeged en Hongrie à une épreuve de Coupe du Monde, seule compétition majeure d’une année 2020 perturbée par l’épidémie de Covid-19. Il y a remporté la médaille de bronze de l’épreuve de canoë C1 1000m

Le samedi 26 septembre, dans le bassin hongrois de Szeged, Adrien Bart a enregistré une belle troisième place lors de la finale A du C1 1000m. Très bien parti, le pensionnaire de l’ASL Grand Arras a d’abord pris une longueur d’avance dans le premier tiers de la course. À mi-course, il comptait 1’’18 d’avance sur le Russe Kirill Shamshurin. À 250 mètres de la ligne, toujours en tête, Adrien Bart tenait toujours le choc avec cette fois 1’’12 d’avance sur le Moldave Tarnovschi.

Mais la fin de l’épreuve était fatale à l’Immercurien, rattrapé à quelques dizaines de mètres de l’arrivée. Si Bart se battait jusqu’au bout, il ne pouvait ni empêcher Sergheï Tarnovschi de prendre la première place (3’51’’33) ni priver l’Italien Carlo Tacchini de la deuxième place (3’51’’74). Le protégé d’Olivier Bayle obtenait tout de même une jolie médaille de bronze, en terminant dans la même seconde que les deux premiers (3’51’’90). En dépit de la déception légitime d’avoir vu l’or se dérober, il pouvait être rassuré sur son état de forme avant une année 2021 qui sera évidemment marquée par le rendez-vous olympique.

Outre Adrien Bart, l’ASL Grand Arras a vu ses huit autres représentants à Szeged atteindre les demi-finales ou les finales (A ou B).

Source :

Site internet de la Voix du Nord

Pour plus d’informations :

Page Facebook de Adrien Bart

Page Facebook de ASL Grand Arras


Sportifs du mois d'octobre 2020

BRAVO Antoine et Olivier !!

Antoine Pérel et son guide Olivier Lyoen ont terminé 3e de l’épreuve de coupe du Monde de paratriathlon disputée le 10 octobre 2020 Alhandra à coté de Lisbonne au Portugal.

Sur leur blog http://www.tandemperellyoen.com/, ils sont revenus sur cette performance :

« L’ann(ul)ée » 2020 aura été compliquée ! Nous aurons dû nous montrer prêts à courir à l’international depuis le mois de Mars, nous adapter aux reports, annulations, en restant motivés. Bilan paradoxal : seulement deux triathlons mais très fatigués.

Commençons par remercier nos partenaires, notre club ainsi que la Fédération Française de Triathlon qui, tout au long de la saison, se seront montrés très enthousiastes autour de notre projet paralympique, le proverbe : « c’est dans le besoin que l’on reconnait ses vrais amis » aura resonné dans nos têtes.

C’est donc une victoire de la World Triathlon aidée par la Fédération Portugaise sur ce satané virus avec le maintien de l’épreuve de Coupe du Monde de Alhandra à coté de Lisbonne au Portugal.

Arrivés mercredi après-midi sur place nous avons reconnu les parcours et réalisé quelques déblocages sur 2 à 3 séances assez courtes par jour.

Jour J !

Nous quittons l’hôtel à vélo pour rejoindre le site de la course. 15 kms pour repérer les demis tours, nous sommes parmi les premiers installés dans le parc à vélo. Nous rejoignons l’aire de départ natation et nous nous échauffons en course à pied.

La catégorie de Yannick Bourseaux et Antoine Besse s’élance, c’est à notre tour 5 minutes plus tard. Même, Nicolas, notre coach est concentré !

« On your maaaaark…. » Pan !

Même si nous sommes peu sur les paratriathlons en comparaison avec les triathlons valides, l’enjeu est tel que personne ne laisse sa place, durant 50 mètres nous échangeons quelques coups avec le guide Israëlien (on m’apprendra après la course qu’il est militaire …. J’ai compris à mes dépends !)

Antoine est au top, il suit à la lettre le plan élaboré la veille et ça fonctionne, synchronisation parfaite, nous sortons de l’eau en quatrième position à seulement 18 secondes des premiers, les espagnols Champions d’Europe. En 2019 nous étions sortis 2 minutes et 20 secondes derrière eux, pas besoin de vous décrire notre état d’esprit à ce moment !

Nous reprenons 2 secondes à la transition.

Sur le début sinueux du parcours tandem, nous avions promis de rester calmes mais finalement la tentation est trop grande, nous doublons une première équipe en prenant la corde dans une ruelle.

Demi-tour, première ligne droite de 3kms, il nous en faudra moins de 2 pour doubler l’Ukraine.

La lenticulaire nous motive avec son bruit, ça roule à 47km/h on réduit l’écart avec nos espagnols centimètre par centimètre. On entame le dernier tour à 4 petites secondes, je vois déjà le demi-tour qui va nous permettre de prendre la tête de course et là, c’est le drame ….

La chaine de liaison entre nos 2 pédaliers tombe et se coince entre le plateau et le cadre, nous mettrons plus de 2 minutes pour la remettre.

En tandem nous mettons environ 600 watts de puissance moyenne avec des relances à près de 1200 watts, le déraillement de cette chaine est un incident qui se produit souvent. Toutes les équipes avaient déjà eu la farce mais pas nous, comme ça, c’est fait !

Nous repartons finalement en septième position avec un pédalage qui n’est plus synchro pour terminer les 5 derniers kilomètres. Nous rentrons dans le parc à vélo en sixième position à la bagarre avec le cinq et le quatre.

Et nous sortons déjà quatrième ! Objectif : le podium !

Il nous faudra 2 kilomètres et 500 mètres pour reprendre la troisième place, les 2 duos espagnols sont trop loin.

Certes un peu frustrés, nous sommes regonflés à bloc car nous sommes maintenant conscients que nous avons un gros coup à jouer aux Jeux Paralympiques. Finalement si le report de Tokyo a été un gros coup dur, cette année supplémentaire va certainement nous permettre d’être encore meilleurs ! Merci à tous de nous suivre. »

Source : Site internet du tandem Pérel Lyoen

Pour plus d’informations :

Page Facebook du tandem Pérel Lyoen

Site internet du tandem Pérel Lyoen


Sportive du mois de novembre 2020

Bravo Camille !!

Camille Delesalle, membre de l’aéro-club du Touquet, en réussissant son dernier test pratique après l’obtention de son examen théorique, est devenue la plus jeune pilote d’avion en France.

Camille Delesalle, membre de l’aéroclub du Touquet, a réussi brillamment son test en vol PPL, pilote privé avion le jour de ses 17 ans, devenant la plus jeune pilote de France d’avion. Elle avait réussi son PPL théorique en août 2020.

Sa première approche de l’aéronautique s’est faite à 13 ans par un vol d’initiation à l‘aéro-club du Touquet qui lui avait été offert par ses parents. Elle a réussi ensuite son BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique).

Camille a été lâchée seule à bord du DR400, en tour de piste en 2019, le lendemain de ses 16 ans et elle a poursuivi avec travail et détermination sa formation tout en continuant ses études.

Sa formation a été principalement réalisée par Vital Renond, Instructeur à l’aéro-club du Touquet.

Elle a été évaluée par Jean-François Lecoutre, désigné par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), dirigeant à l’EPAG de Merville, école de formation aéronautique bien connue au niveau national.

Le vol a été réalisé au départ de l’aéroport international du Touquet-Paris-Plage à destination de Lille-Lesquin, en passant par Abbeville, dans des conditions météorologiques très moyennes.

Camille Delesalle a dû effectuer un déroutement sur Merville et réaliser différents exercices de sécurité, pannes moteur, procédures d’urgence…, et enfin un retour par le nord en longeant le littoral à cause des fortes averses.

Félicitations Camille et bienvenue dans le monde des pilotes. Encore quelques années d’études avant de te retrouver aux commandes d’un avion de ligne.

Crédit Photos : Page Facebook de l’aéroclub du Touquet

Pour plus d’informations : Page Facebook de l’aéroclub du Touquet


Sportive du mois de décembre 2020

Bravo Cyrielle !!

La Béthunoise Cyrielle Duhamel a créé la sensation, aux championnats de France de natation à Saint-Raphaël, en s’offrant le titre de championne de France du 100m dos avec un nouveau record personnel à la clef. Cette médaille d’or s’est ajoutée à la médaille d’argent du 200m 4 nages et au bronze du 100m brasse.

Battue par Fantine Lesaffre sur 200 m 4 nages pour seulement quatre petits centièmes, la Béthunoise Cyrielle Duhamel a créé la sensation, en s’offrant le titre de championne de France du 100 m dos avec un nouveau record personnel à la clef en 1’02’’23.

« Je n’en reviens pas ! J’étais venue pour le podium... Je me suis rendu compte que je revenais bien sur Mathilde (Cini), mais je pensais avoir touché en deuxième ou troisième. Je suis vraiment super contente ! », confiait, à chaud, la protégée de Grégory Lefebvre.

Après l’argent sur 200m 4 nages, le bronze sur 100 m brasse, la Béthunoise a donc poursuivi sa belle semaine en complétant sa collection de médailles avec un nouveau métal : l’or du 100 m dos.

« Après une année aussi difficile, c’est un titre qui fait du bien. Je ne m’y attendais pas. Je crois que ça s’est vu avec la tête que je fais juste après la course… J’étais comme un petit peu choquée. Ça fait bizarre. »

La nageuse s’est rendu compte après avoir fini sa course et 25 derniers mètres prodigieux qu’elle l’avait gagnée… « Je fais une excellente touche. Je lève la tête et puis je regarde… », se souvient-elle. Un titre qui n’a pas tant surpris Grégory Lefebvre, son co-entraîneur avec Julien Adriansen. Certaines victoires s’écrivent bien avant le coup de feu du départ de la course…

« Elle était déçue de son 200 m 4 nages : elle visait le minima des JO, 2’10’87 alors que je n’arrêtais pas de lui dire que c’était le huitième temps mondial stratosphérique, et qu’elle est aujourd’hui plutôt autour du 14e, 15e ou 16e temps mondial avec ses 2’12’92. Il n’y a que six filles qualifiées aux championnats d’Europe, elle l’a fait : c’était notre objectif. C’est parfait ! Mais elle ne l’a pas bien vécu. Le 100 m brasse se passe moyen. Un bon 100 m brasse le matin mais elle part trop vite l’après-midi avec trop de coups de bras, ce qui la grille pour la fin de sa course (elle termine 3e et décroche la médaille de bronze, ndlr). Mais je vois dans son œil que ce n’est pas fini. Le lendemain matin, elle fait le 100 m dos. Elle me tape sur l’épaule et me dit : "T’inquiète, j’ai géré le premier 50 m…" Là, j’ai très bien compris ce qui allait se passer. J’ai su qu’elle allait gagner. C’était terminé. »

Pour sa dernière course des championnats de France, le 100 m papillon, elle termine 4e en signant son meilleur temps. « Un bilan satisfaisant : elle fait or, argent et bronze, 4 finales A et se qualifie pour les Europe », résume Grégory Lefebvre.

Un titre comme le fruit d’un travail précis. « On a mieux travaillé le dos que les autres années. On a axé sur la technique. J’ai gagné 20 centièmes sur mon temps. » Posée, elle relativise sa performance. « On sait que Mathilde Cini, qui a eu un accident, nage moins que la minute. Elle va revenir rapidement… »

Avec ce premier titre de championne de France grand bain (50 m) après un titre de championne de France 100 m brasse décroché en petit bassin (25 m) à Angers, en janvier 2020, la pépite béthunoise a changé de dimension.

Elle préfère y voir une étape dans ce qu’elle souhaite accomplir. « On a passé un palier. Avant, on n’avait pas de marge pour se qualifier aux championnats d’Europe. Maintenant, on en a une (les minima étaient de 2’14, elle signe un temps de 2’12). Au fur et à mesure, ça progresse ! », se réjouit celle qui, depuis quelques mois, a fait l’impasse sur la distance qu’il l’a fait connaître chez les juniors : le 400 m 4 nages.

« Le 200 m 4 nages et le 400 m 4 nages, à travailler, c’est totalement différent, explique Grégory Lefebvre. À un moment, on doit prioriser. On a fait le choix du 200 m 4 nages et du 100 m brasse : pour le relais, il y a aussi une place à jouer sur le 100 m brasse. »

« Le 400 m 4 nages ne m’attire plus beaucoup, reprend la Béthunoise. Ça reste une course particulière, très difficile, qui demande beaucoup d’entraînement. Je ne sais pas si j’y retournerai, mais c’est toujours dans un coin de ma tête. »

Son état d’esprit

Il est clair : elle se concentre avant tout sur elle-même. « Il n’y a pas de nageuse à battre : je dois faire ma course, mon truc pour essayer d’aller chercher le meilleur temps possible. Je ne réfléchis plus à comment battre quelqu’un mais plus à comment bien réaliser ma course, arriver à mon objectif que d’aller chercher quelqu’un. En France, on n’a pas beaucoup de nageuses qui font les courses à quatre nages, à part Fantine. Bon, c’est toujours dans un coin de la tête d’aller la taquiner, même si je suis tournée vers ma progression, mes sensations, ma technique, ma course, comment je la constitue. Je sais que si je constitue bien ma course, je vais gagner. »

Un beau programme pour 2021 !

Source : Site Internet La Voix du Nord (Stéphane Leulier)

Pour plus d’informations :

Page Facebook du Stade Béthunois Pélican Club

Page Facebook de Cyrielle Duhamel